•  

     

     

     

                                                        

                                                                                                                                           

                                                        

     

     

    2 octobre 2008 - Les odeurs pourraient influencer le contenu émotif des rêves. C’est ce que rapporte une petite étude allemande au cours de laquelle 15 dormeuses ont été exposées tantôt à une odeur de roses, tantôt à une senteur d’oeufs pourris.

    Les participantes exposées au parfum floral ont dit avoir ressenti des émotions agréables au cours de leur rêve. L’effet inverse s’est observé en présence du relent d’oeufs pourris.

    Les odeurs ont été introduites durant la phase de sommeil paradoxal - phase au cours de laquelle surviennent les rêves - pendant 10 secondes. Après un délai d’une minute, on réveillait les participantes qui devaient alors raconter leur rêve et sa teneur en émotions.

    Très rarement, les participantes ont dit avoir rêvé à une odeur. Cependant, celle-ci semble bien pouvoir modifier le contenu émotif du rêve.

    Des études précédentes ont également démontré que certains types de stimuli, comme le son, les vibrations et la pression, ont aussi la capacité d’influencer les rêves.

    Toutefois, l’odorat aurait en quelque sorte un accès plus direct au rêve puisqu’il s’agit du seul sens qui ne dort pas. En effet, les informations olfactives continuent d’affluer directement au système limbique, siège de la mémoire et des émotions. Les informations provenant des autres sens doivent quant à elles passer par le thalamus, une zone du cerveau qui est partiellement inactive lorsque nous dormons.

    Selon les chercheurs de l’hôpital universitaire de Mannheim, ce lien entre les odeurs et le rêve pourrait servir à adopter de nouvelles approches thérapeutiques pour aider les gens qui font des cauchemars.

    Ces résultats ont été présentés lors de l’assemblée annuelle de l’American Academy of Otolaryngology, qui s'est tenue à Chicago.

     

    Claudia Morissette – PasseportSanté.net

     

    Les cinq sens sont donc concernés. Dans ce cas, pouvons-nous parler d’images ? Bien sûr, car il s’agirait de représentations, de fantaisies et ces particularités du processus psychique peuvent tout aussi bien affecter la vue que le toucher, l’olfaction ou l’ouïe et le goût pourquoi pas.

     

                                                

                                                             

     

                   


     

     





    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique