•               Femme qui se parfume


            

             




    Certaines formules contiennent 100 ingrédients. Molinard de Molinard en compte 600 et a demandé 2 années de recherche. L'apprentissage est long et difficile. L'odorat se travaille. C'est un travail minutieux. Le " nez " doit être persévérant et avoir une grande soif de savoir. Il doit tenir compte de l'odeur, de sa ténacité et du degré de volatilité. Il doit avoir une bonne mémoire. Le " nez " connu mondialement au XVIIIème s. vivait  à Grasse ( France) , on le retrouve  dans le livre de Poche : Le parfum de Patrick Suskind.  Pour devenir " nez " ça prend 3 à 7 années d'apprentissage

    Dans le monde il ya 250 " nez " dont 12 chez IFF. Beaucoup travaillent dans les 30 usines de Grasse, d'autres en Allemagne et en Suisse.Quelques grandes maisons ont leur propre " nez " : Guerlain, Patou, Chanel. Les autres " nez " travaillent dans des sociétés : Quest (France)  Firmenich (Suisse)  Dragoco (Allemagne)  IFF (New-York) Haarmann & Reimer (Allemagne).

     

    ON VOIT SOUVENT  IFF  (Cette société est à New-York et signifie : " International

                                                    Fragrance and Flavor ").


     


                                                                        




                                                      

                                                              

    Si « Mademoiselle » Chanel a pu créer elle-même son fameux N° 5, qui figure toujours parmi les parfums les plus célèbres, ce temps est aujourd’hui révolu. La création d’un « jus » est, désormais, le fait d’une poignée de créateurs particulièrement habiles à marier les essences : les « nez ». Pas de diplôme pour cette profession, qui nécessite avant tout un amour et un don pour les odeurs, et un long apprentissage sans oublier qu’un « nez » ne fume pas et évite tout ce qui pourrait gâcher son talent. C’est que les rares experts - ils se comptent sur les doigts des deux mains - doivent pouvoir se retrouver dans une gamme de plusieurs milliers d’odeurs, qu’il faut en outre savoir marier entre elles.
    Pour que naisse un parfum, il faut en effet mêler plusieurs dizaines d’essences, et choisir ce que les spécialistes appellent une « note de tête » - l’odeur que l’on perçoit tout de suite -, une « note de coeur », qui donne son caractère au parfum, et une « note de fond », qui fixe le tout. Du mélange entre notes fruitées ou vertes, boisées, fleuries ou animales, naîtra le parfum. Certains sont attachés à une maison comme Jean-Paul Guerlain, créateur de Samsara, d’autres créent pour une marque, comme Jacques Cavalier ou Jean Guichard, de Grasse.

    Connaître sur le bout du nez les notes olfactives ne suffit pas à créer un parfum qui restera célèbre. Il faut pour cela une sensibilité qui colle à l’époque, comme ce fut le cas pour Shalimar de Guerlain, créé en 1925, ou plus récemment pour Opium (1977) d’Yves Saint Laurent ou Poison (1985) de Dior. Aujourd’hui, les parfums se font plus surprenants, comme l’Eau d’Issey Miyaké, aux notes marines accentuées. Ou plus discrets, pour les jeunes filles, comme Eden de Cacharel.

    Dans la plupart des cas, comme dans la mode ou la création artistique, le succès naît d’une rencontre entre un public et une sensibilité. Mais il faut pour cela que le parfum corresponde aussi à la griffe qui le lance et soit conforme à son image - luxe, jeunesse, sensualité, mystère, originalité... La cohérence doit être totale entre le parfum, son flacon et l’image qu’ils véhiculent.
     

    LA RÈGLE D'OR EST QUE  "  PEU VAUT MIEUX QUE TROP  ".

    LE PARFUM EST UNIQUE POUR CELUI OU CELLE QUI LE PORTE !


                           



                        


                

                        

    Omnisens Espace bien-être.

    Bercy Village

    Atelier Création de Parfum.

    Durée 1 h 30   Prix 99 euros                                                      





    Signature no 2 raymonde











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