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Par red door le 17 Juin 2008 à 13:01
Une petite visite chez Jean Patou au 5, rue Castiglione à Paris et vous prendrez connaissance du MONCLIN (le verre à senteurs). Fait main, dans un verre qui reprend l'éclat du cristal, il est grand et il est gravé au monogramme JP.
CHRISTELLE ITHURRERIA
Tous les matins une technicienne vaporise une mouillette de parfum et l'insère dans le verre Monclin. Une mouillette par parfum et par Monclin. Chaque parfum a donc son Monclin. La technicienne prend le verre et peut sentir le parfum qui s'est répandu à l'intérieur du Monclin. L'avantage est que l'on ne sent pas seulement les notes de tête, puisque le parfum évolue. Les clients ont donc une idée plus juste du parfum (avec une méthode classique : on vaporise le parfum et on ne sent que les notes de tête qui sont éphémères) même si cette technique ne remplacera jamais un essai sur la peau. Il suffit d'une seule vaporisation par mouillette (et donc par parfum) le matin, et l'odeur reste dans le Monclin toute la journée.
5, RUE CASTIGLIONE
On attribue le MONCLIN à Henri Monclin de l'atelier Dinand.
Au rez-de-chaussée, une boutique très contemporaine au décor épuré accueille le visiteur.
Deux couleurs dominent, le blanc et le rose, symbolisant le jasmin et la rose.
Sur le comptoir on découvre les créations maison : Joy, Sublime,1000, Enjoy...
Ici, point de mouillettes en carton qui donnent d'un parfum une image réductrice, en permettant d'apprécier surtout les
notes de tête.On hume la fragrance dans le MONCLIN, un verre de dégustation olfactive qui permet de développer toutes les notes.
Le MONCLIN a l'allure d'un verre à cognac.
Chez ISIPCA (Institut International du Parfum) Catherine Saudubray emploie également le MONCLIN.
ISIPCA est une école de parfumerie située au 36, rue du Parc-de-Clagny. Versailles.
BAR À PARFUMS
LE REZ-DE-CHAUSSÉE
Lieu destiné à l'art de la parfumerie.
Le décor de la nouvelle maison Patou a été créé en 1971 par Joël Desgrippes l'agence de design global Desgrippes Gobé en collaboration avec l'architecte- designer du projet Eric Gizard.
Dans cette maison Jean Patou, située au 5, Castiglione à Paris, vous serez bien accueillis. Des salons ont été pensés pour plonger les amateurs et les clientes privilégiées dans l'univers des senteurs, et leur faire découvrir les essences les plus précieuses du monde.
Dans ce décor lumineux, spacieux, les clients, en passant du grand salon, du petit salon, du bar à parfums, seront accueillis par le parfumeur de la maison Monsieur Jean-Michel Duriez.
Avec l'orgue à parfums, la musique du parfum s'écoule en douceur à la boutique Jean Patou.
Jean-Michel Duriez a un laboratoire au sous-sol de la maison, c'est un lieu ou les formules et les créations s'éveilleront.
Monsieur Duriez possède un orgue d'une centaine de matières dans son bureau. Il y a 150 matières au 1er étage (bar à parfums) : les clients prennent rendez-vous et vont découvrir et sentir certaines essences clés de la parfumerie. Le laboratoire (au sous-dol) comporte 1000 matières premières que l'assistante de Monsieur Duriez manipule et utilise afin de donner vie aux créations du parfumeur (il lui donne des formules et elle pèse les matières).
QUEL CHIC !
UNE VISITE S'IMPOSE !
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