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Par red door le 12 Mars 2009 à 16:56
Mona Di Orio a intimement conscience que la création d’un beau parfum est rigoureusement précédée par la connaissance et
le choix des meilleures matières premières. La composition requiert une patience infinie, une attention exacerbée afin de
révéler la fragrance dans toute son originalité et son harmonie.Une authentique création ne saurait être le fruit d’une étude marketing ou le caprice d’une mode éphémère.
Mes parfums sont à vivre comme des voyages olfactifs, des émotions, des histoires à écrire ou à raconter. Mona Di Orio nous
ouvre les pages d’un livre de contes olfactifs dédiés aux différentes
personnalités qui ont marqué sa vie de créatrice.
Mona Di Orio pose de la poésie dans ses parfums. Du parfum, elle en a même fait une philosophie, pleine de sensualité et d’harmonie. Elle veut créer des histoires et de la mémoire. Sincère et entière dans ses propos, elle pense que le parfum doit d’abord surprendre avant de toucher le coeur et l’âme. Cette passion pour l’art du parfum, Mona Di Orio l’a développée et fait grandir auprès d’Edmond Roudniska, célèbre créateur de grands classiques de la parfumerie tels que : Femme de Rochas (1944), Diorisimo (1956), Eau Sauvage (1966) de Christian Dior ou encore L’Eau d’Hermès (1951).
Avec lui, elle a appris l’amour des belles matières premières et des créations, qui oublient le temps et l’espace. Depuis, elle taille et façonne son parfum, à la manière du “cousu main” de l’artisan, du façonnier qui fait naître un objet en pensant à la personne qui l’a commandé. Mais son âme de poète ne s’arrête pas à la parfumerie. De ses études passées à étudier la science du langage, elle en a gardé la passion des mots, avec lesquels elle tisse des histoires profondes. Le vin, plaisir de Bacchus, lui a livré ses secrets et pour lui rendre hommage, elle a voulu que ses flacons soient coiffés d’un bouchon de Champagne de la Maison Jacquesson, le préféré de Napoléon Ier.
« Ma vie ressemble à un conte de fées. Enfant déjà, je rêvais d'être parfumeur ! » Aujourd'hui, Mona di Orio s'est imposée, à 39 ans, comme l'un des rares « nez » féminins. Après avoir été l'élève, pendant seize ans, d'Edmund Roudnitska, l'auteur de grands classiques pour Dior ou Rochas, elle s'installe à Nice et lance sa griffe en 2005 avec le designer Jeroen Oude Sogtoen. Depuis, on trouve ses fragrances à Nice bien sûr mais aussi à Paris, Bruxelles, Amsterdam, Londres et aux Etats-Unis. Le Sunday Times lui a décerné le prix de la meilleure créatrice 2007 ! Si elle a rencontré le succès, Mona continue de travailler en solitaire. Ses senteurs « racontent tous une histoire, un voyage », comme « Lux », aux notes de citron musqué et de vétiver. « Nuit Noire » renvoie aux charmes de l'Orient. « Carnation », floral et sensuel, rend hommage à l'écrivain Colette. Et « Oiro » évoque une explosion de jasmin. Passionnée d'oenologie, Mona di Orio a choisi de sceller ses flacons élégants par un bouchon de bakélite doté d'un muselet de champagne. Depuis janvier, elle propose aussi des « parfums sur mesure » très prisés chez Liberty's, à Londres. En mars, Mona di Orio présente sa prochaine création, Amyithis, « comme la reine des jardins suspendus de Babylone. J'ai voulu exprimer le sentiment d'un lieu magique, une brise douce, la verdure et la plénitude. » De quoi inspirer votre quotidien... -Ses flacons se vendent à partir de 90 euros.
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