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Par red door le 25 Avril 2009 à 22:47
Gabrielle Sidonie Colette est née à Saint-Sauveur-en-Puisaye (Bourgogne) en janvier 1873. Elle est issue d'une famille modeste, son père lui transmet sa passion pour la littérature. À l'âge de vingt ans, elle se marie avec Henry Gauthier-Villars, dit « Willy ». Celui-ci l'encourage à écrire et publier ses souvenirs d'enfance : c'est ainsi qu'est écrite (et d'abord publiée sous le nom de son mari) la série des Claudine (1900-1903), dont Claudine à l'école (1900), qui connaît un grand succès. Après son divorce d'avec Willy (1906), Colette signe ses œuvres. Avec « Missy », avec qui elle s'est liée d'amitié, elle fait l'expérience du music-hall. Elle épouse Henry de Jouvenel en 1911 et entame une carrière de journaliste au Matin.Colette publie Chéri en 1920, Le Blé en herbe (1923), Sido (1929) et La Chatte en 1933. En 1945 Colette est élue à l'unanimité à l'Académie Goncourt. Elle devient présidente de cette Académie en 1949. En 1953, Colette est élevée à la dignité de grand officier de la Légion d'honneur et reçoit la médaille du National Institute of Arts and Letters de Douglas Dillon, ambassadeur des États-Unis. Le 3 août 1954, Colette s'éteint dans son appartement du Palais-Royal. L'État lui fait des funérailles nationales. Ouvrages évoquant ces années : Journal à rebours, Paris de ma fenêtre, L'Étoile Vesper, Le Fanal bleu. Elle meurt en août 1954 à Paris.
Premier mariage 1857
Jean Robineau Duclos
"Le Sauvage"
1814 - 1865Sidonie Langlois
"Sido"
1835 - 1912Deuxième mariage 1865
Jules-Joseph Colette
"Le Capitaine"Juliette Robineau Duclos
né en 1860Achille Robineau-Duclos
né en 1863Léopold Colette
né en 1866Sidonie Gabrielle Colette
28/01/1873 - 03/08/1954Premier mariage en 1893
Henri Gauthier Villars
"Willy"
1859 - 1929Deuxième mariage en 1912
Henri de Jouvenel
"Sidi"
1876 - 1935Troisième mariage en 1935
Maurice Goudeket
"Mon meilleur ami"
1889 - 1977Colette de Jouvenel
"Bel Gazou"
1913 - 1981C'est dans cette petite chambre, suspendue au dessus de la porte cochère, que Colette passa une partie de son enfance. ...Quittant ma tanière enfantine - une ancienne logette de portier à grosses poutres, carrelée, suspendue au dessus de l'entrée cochère et commandée par la chambre à coucher de ma mère - je dormais depuis un mois dans le lit que je n'avais jamais osé convoiter, ce lit dont les rosaces de fonte argentée retenaient dans leur chute des rideaux de guipure blanche, doublés d'un bleu impitoyable. Colette - La maison de Claudine - L'enlèvement.
Le château de Castel Novel est aujourd'hui un hôtel 4 étoiles, membre de "Relais & châteaux". L'endroit a gardé de nombreuses traces et souvenirs de l'auteur qui y séjourna régulièrement durant 15 ans.
Colette aima beaucoup son appartement du Palais-Royal, ou elle devait finir sa vie. C'est là que la légende de la "Dame du Palais Royal se construisit. Si cet appartement fut sa dernière demeure, Colette continua à déménager sur place, changeant meubles et lit de place. Son "radeau", comme elle nommait son lit, vogua d'un mur à l'autre, le fidèle "fanal bleu" éclairant la page d'écriture. Parmi tous les livres merveilleux écrits au Palais Royal, on doit citer trois titres où ces lieux sont décrits, où l'on voit Colette et "son meilleur ami" deviser, où Colette, les yeux fermés rêve au passé, où elle pose son regard aiguisé sur le fruit, la fleur, le visage... Ces trois livres de chroniques, de discours familiers, sont : De ma fenêtre 1942. L'étoile vesper 1946. Le fanal bleu 1949.
Le Palais Royal et ses rosiers. Colette avait une superbe vue sur ces jardins... Elle regardait passer les parisiens, pousser les plantes et les arbres, jouer les enfants, venir les nuages
ACQUISITION AOÛT 2007
Le fanal bleu 1949.Je voulais que ce livre fut un journal. Mais je ne sais pas écrire un vrai journal, c'est à dire former grain après grain, jour après jour, un de ces chapelets auxquels la précision de l'écrivain, la considération qu'il a de soi et de son époque, suffisent à donner du prix, une couleur de joyau. Choisir, noter ce qui fut marquant, garder l'insolite, éliminer le banal, ce n'est pas mon affaire, puisque, la plupart du temps, c'est l'ordinaire qui me pique et me vivifie. A me promettre de ne plus rien écrire après L'étoile Vesper, voilà que je couvre deux cent pages, ni mémoires, ni journal. Que mon lecteur s'y résigne : lampe de jour et de nuit, bleue entre deux rideaux rouges, étroitement collée contre la fenêtre comme un des papillons qui s'y endorment le matin, en été, mon fanal n'éclaire pas d'évennements de taille à l'étonner.
Inscription au pied de la tombe de Colette du décès de sa fille Bel-Gazou 1913-1981
Pour mieux connaître Colette, regardez le video.
http://bibliobs.nouvelobs.com/20081014/7770/les-larmes-de-colette-ecrivain-francais
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